Le chef de l’Etat libérien, George Weah, a présidé l’ouverture de la première session extraordinaire 2022 du Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), mardi 8 mars 2022 à Monrovia, la capitale du Liberia. Cette session est axée sur les défis politiques et sécuritaires en Afrique de l’Ouest. L’ouverture de la session, en présence de l’ancienne présidente du Liberia, Helen Johnson Sirleaf, a été fortement teintée des couleurs de la commémoration de la journée internationale de la femme.
Toutes les personnalités qui ont délivré un message lors de l’ouverture de cette session ont fait un clin d’œil à la femme et au combat pour son émancipation.
Ainsi, le président du Parlement de la CEDEAO, Sidie Mohamed Tunis, a souligné le rôle remarquable que les femmes députées communautaires jouent dans la bonne marche de cette institution. Pour saluer cette participation et marquer la commémoration de la journée du 8 mars, il a offert des fleurs et un cadeau commémoratif à l’ancienne présidente du Liberia.
Evoquant les célébrations du 200e anniversaire, tout au long d l’année 2022, du Liberia en tant qu’Etat constitué, le président du Parlement communautaire a invité les parlementaires de la CEDEAO à poursuivre cette quête de liberté et de leadership.
Helen Johnson Sirleaf, pour sa part, a insisté sur les disparités persistantes dans les pays de la CEDEAO à propos de l’engagement politique et la responsabilisation des femmes. A l’aide de statistiques qui ressortent d’une étude menée par le centre qui porte son nom, l’ex-présidente du Liberia a fait un plaidoyer pour l’application du quota genre dans les pays de la CEDEAO.
Le président Weah a, quant à lui, souligné la relation entre la Vision 2050 de la CEDEAO et le thème de cette session centrée sur les défis politiques et sécuritaires en Afrique de l’Ouest. Pour le président libérien, un espace communautaire ouest africain pleinement intégré et prospère avec des populations qui vivent en liberté, dans l’inclusivité et la paix, nécessite des pays en stabilité politique avec des frontières sécurisées. C’est pourquoi, il a réitéré sa condamnation des coups d’Etat et rappelé que les chefs d’Etat de la CEDEAO ne ménageront aucun effort pour faire respecter le protocole additionnel de l’organisation sur la démocratie et la bonne gouvernance.