L’Organisation non gouvernementale (ONG) « Les Amis de la terre Afrique » (ATA), antenne régionale du réseau mondial d’organisations environnementales , a, dans une communication faite devant le Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), plaidé pour la protection des droits des peuples africains brimés au cours de l’implantation des multinationales ou dans le cadre de leur fonctionnement, samedi 18 juin 2022 à Abuja.
Dans sa communication, la coordinatrice du programme sur la biodiversité et les forêts de l’ONG, Rita Uwaka, a évoqué devant les députés du Parlement communautaire les nombreuses violations des droits des communautés africaines par les multinationales qui travaillent dans le domaine de l’agroalimentaire.
Selon Mme Uwaka, les multinationales , en s’implantant ou dans le cadre de leur fonctionnement, violent les droits des populations autochtones en détruisant les forêts et les terres au détriment des populations qui y tirent leurs substances quotidiennes.
Pour cela, l’ONG recommande aux députés communautaires de soutenir les partenariats économiques qui respectent les droits des communautés et des populations autochtones en Afrique et qui peuvent restaurer l’environnement.
L’ONG « Les Amis de la terre Afrique » est présente au Cameroun, au Ghana, au Libéria, en Mozambique, au Nigéria, en Afrique du Sud, en Tazanie, au Togo, et en Ouganda.