L’ouverture du séminaire parlementaire articulé autour du thème « la vision 2050 de la CEDEAO : processus de formulation et défis de la mise en œuvre » a eu lieu jeudi 3 mars 2022 à Monrovia, la capitale libérienne. La ministre du Commerce et de l’Industrie du Liberia, Naaron Diggs, représentant le président George Weah, a présidé l’ouverture du séminaire. On n’y a aussi noté la présence du président de la Chambre des représentants du Liberia et celle du président du Parlement de la CEDEAO, Sidie Mohamed Tunis. Les discours délivrés à cette occasion se sont articulés sur la pertinence du thème choisi.
Ainsi, pour la représentante du chef de l’Etat libérien, il est nécessaire que les députés qui sont les représentants des populations s’approprient le programme prospectif élaboré par la CEDEAO pour faire de l’espace ouest-africain une région de paix, de sécurité et de progrès dans la stabilité politique d’ici 2050. Elle a invité les parlementaires à s’assurer durant ce séminaire que les réelles aspirations des populations sont prises en compte dans cette vision de la CEDEAO pour les trente prochaines années.
Le président du Parlement communautaire, s’est lui appesanti dans son discours sur l’optimisme qui transparait de la vision 2050 de la CEDEAO sur les trois prochaines décennies malgré les défis sécuritaires et sanitaires actuels qui préoccupent et le monde et la région ouest-africaine. Il a rappelé que les Etats membres de la CEDEAO doivent poursuivre leurs efforts pour vaincre la COVID-19 et surtout conjurer l’insécurité et l’instabilité des institutions républicaines. Pour Sidie Mohamed Tunis, c’est la condition sine qua non, sinon la qualité de vie des populations ne sera pas améliorée et l’objectif “paix et prospérité pour tous” inscrit au proton de la vision prospective de la CEDEAO ne sera pas réalisé d’ici à 2050.
Avec l’aide d’experts, les parlementaires communautaires vont chercher à mieux comprendre les objectifs contenus dans le programme prospectif pour une mutation qualitative d’une CEDEAO des Etats vers une CEDEAO des peuples d’ici à 2050.