Le Président du Parlement du Ghana, Alban Kingsford Sumana Bagbin, exhorte le Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à s’attaquer aux préoccupations liées aux services d’itinérance mobile dans la sous-région afin de réaliser le développement régional grâce à l’utilisation d’outils de Télécommunications et de Technologies de l’Information (TTI). Il a fait cette déclaration lors de la séance d’ouverture de la réunion délocalisée de la Commission Mixte Affaires Politiques, Paix, Sécurité et Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP) | Affaires Juridiques et Droits de l’Homme | Télécommunications et Technologies de l’Information du Parlement de la CEDEAO, mardi 27 juillet 2021, à Winneba, au Ghana.
Alban Kingsford Sumana Bagbin a indiqué que la sous-région peut faire progresser le développement régional en s’assurant de la mise en œuvre effective du Règlement portant sur l’itinérance sur les réseaux publics de communications mobiles dans l’espace de la CEDEAO, adopté par le Conseil des ministres le 16 décembre 2017. Le Président du Parlement ghanéen a également fait observer que la plupart des citoyens de la CEDEAO qui voyagent dans d’autres pays de la sous-région doivent payer des tarifs plus élevés sur l’utilisation du mobile ou doivent changer leur carte SIM pour avoir accès au réseau disponibles dans leur nouvelle destination. Étayant ses propos, Président a révélé que « selon un rapport de la Banque mondiale publié en 2018, il y a plus de 320 millions d’abonnés mobiles dans la sous-région. Cependant, l’adoption des données mobiles dans la sous-région reste un défi de taille. »
Au sujet du thème de la réunion qui est « le rôle des Télécommunications et des Technologies de l’Information (TTI) dans la réalisation du développement, de la paix, la sécurité et des droits humains au sein de la région », le Président du parlement ghanéen a noté que « cela reflète la reconnaissance croissante de l’importance des Technologies de l’information et de la communication (TIC) pour faire face à la pléiade de problèmes auxquels nous sommes confrontés dans notre sous-région », ajoutant que « ces derniers temps, les services TIC sont devenus un outil indispensable au développement de tous les domaines de notre société, que ce soit la santé, l’éducation , l’agriculture , le commerce ou l’industrie ».
Tout en constatant que la sous-région est confrontée à divers défis tels que le trafic de drogue, la traite des enfants, la prolifération et le trafic d’armes légères, le crime organisé, le blanchiment d’argent, le terrorisme, la cybercriminalité et l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée, il a réaffirmé la nécessité d’accorder une attention urgente à la recherche de solutions à ces menaces afin que les populations de la sous-région ne soient pas contraintes à une existence difficile. Il a souligné que les secteurs des télécommunications et des technologies de l’information regorgent d’une multitude d’avantages. « En effet, les télécommunications jouent un rôle de plus en plus vital en permettant la participation et le développement des personnes dans les communautés et les nations défavorisées par la géographie, que ce soit dans les zones rurales des pays en développement ou dans la société et l’économie mondiales », a-t-il noté.