Amnesty International, le Centre de promotion, de développement et de défense des droits humains et l’Association des barreaux d’Afrique de l’Ouest ont présenté une situation peu reluisante des droits humains en Afrique de l’Ouest devant le Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), samedi 25 juin 2022 à Abuja.
Les communications de ces trois organisations ont permis aux députés communautaires de mesurer l’ampleur des violations des droits humains dans la région ouest africaine confrontée à plusieurs crises : sécuritaires, humanitaires, alimentaires, politiques…
Tout en reconnaissant que la situation des droits humains varie d’un pays à l’autre dans l’espace CEDEAO, Amnesty international indique que « des besoins pressants en matière de protection de ces droits dans la région existent avec la persistance des situations de conflit et d’insécurité des populations, des violations des droits économiques et sociaux, de discrimination et de violence fondée sur le genre et de restriction de l’espace civique ».
Pour pallier cette situation, le Centre de promotion, de développement et de défense des droits humains, recommande au Parlement de la CEDEAO de « porter ce plaidoyer pour trouver des solutions aux abus, aux violations des droits humains dans une perspective d’améliorer la situation de ces droits en Afrique de l’Ouest ».
Quant à l’Association des barreaux d’Afrique de l’Ouest, elle a axé son intervention sur la survenue des coups d’Etat dans la région aggravant ainsi la situation sécuritaire et humanitaire dans cet espace.